Les Arènes, conversation urbaine mobile.

Mardi 19 novembre 2013 | 17h30

Les Arènes, conversation urbaine mobile.

Les Arènes, pour les toulousains, c’est d’abord un lieu de correspondance entre métro et tram, bus, train, voiture. Pour d’autres, c’est la station où on descend pour se rendre au lycée. Mais au-delà de cette fonction « transport » évidente, quelle sorte de ville trouve-t-on là ?

On est sur ce deuxième anneau de boulevards mal bouclé, entre ceux qui ceinturent le centre-ville et la rocade. On est ainsi à la limite entre les faubourgs historiques et les quartiers plus récents. Le chantier du tramway a été l’occasion de refabriquer de l’espace public, pour tenter de rapprocher ces deux types d’urbanisation.

Notre conversation mobile s’intéressera aux différentes facettes et façades de ce lieu composite. Quel usage est fait des espaces, publics bien sûr, mais aussi des parcelles privées ? Dans quelle mesure la présence du pôle d’échanges influe-t-elle sur la ville ?

Cécile Geay et Thomas Berthet vous proposent de se retrouver le mardi 19 novembre à 17h30 à l’arrêt du tram, pour commencer la déambulation.

Comment ça s'est passé ?

Une ballade nocturne autour du pôle d'échange des Arènes

Pour découvrir les différentes facettes des Arènes et le potentiel urbain de ce site, nous étions 25 à braver le froid du soir. Les profils étaient très variés : professionnels de l’urbanisme et salariée de l’APUMP, étudiants, associatifs du quartier, universitaire de passage…
Les visions et les connaissances se sont donc avérées très complémentaires.
Les contributions liquides ou solides apportées par les uns et les autres ont aussi permis de rendre ce moment agréable malgré le climat et ont apporté un peu de convivialité dans des espaces qui en manquent encore…
Ont été soulignés le caractère insuffisamment structurant du pôle d’échanges : pas assez d’emplois concentrés à proximité, faiblesse et visibilité limitée du tissus commercial et de l’offre de restauration, liaisons aux quartiers alentours trop confidentielles, présence marginale du vélo … Un potentiel apparaît en particulier quand on s’intéresse à la possibilité d’ouvrir le pôle au nord des voies ferrées, de densifier sur les espaces dévolus au stationnement, mais aussi au sud, en rendant le lycée plus « transparent » pour qu’il ne génère pas cet effet de coupure au milieu de la place. Le prolongement du tram vers le centre et la perspective d’arrivée du bus à haut niveau de service Plaisance – Matabiau sur l’avenue de Lombez offrent des occasions à saisir pour aller dans ce sens. Des passerelles bien visibles franchissant les voies, voire un recouvrement partiel de celles-ci, permettraient également de rendre ce pôle nettement plus urbain, cohérent, lisible.